Editorial

Le mois de juin est consacré à la vie affective relationnelle et sexuelle, une expression qui fait référence à la santé sexuelle, aux relations affectives, aux infections sexuellement transmissibles (IST), au Sida, à la grossesse, à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), à la contraception, aux violences sexuelles liées au genre, à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre ainsi qu’à l’impact des maladies et handicap sur le bien-être sexuel.

Selon, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS): « La santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n'est pas seulement l'absence de maladie, de dysfonctionnement ou d'infirmité ». Elle fait partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans leur ensemble et requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d'avoir des expériences sexuelles agréables et sûres, sans contrainte, discrimination et violence.*

C'est la raison pour laquelle, il est essentiel de permettre à tout un chacun d'avoir accès à une information de bonne qualité relative à:

• l’apport de connaissances sur les risques et notamment en cas de relations non ou mal protégées ;
• l’accès aux soins de santé sexuelle ;
• la possibilité de vivre dans un environnement qui affirme et promeut la santé sexuelle.

C'est bien ce que préconise en France, la première Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 lancée en 2017. C'est elle qui définit à l’horizon 2030, les grandes orientations nationales, partagées au niveau interministériel, en faveur d’une meilleure santé sexuelle. Elle se décline en région avec les ARS.

Ses orientations stratégiques 2017-2030 déclinées dans la feuille de route de la stratégie nationale de santé sexuelle 2021-2024 s’articule autour des grandes priorités suivantes : 

• Promouvoir la santé sexuelle, en particulier en direction des jeunes ;
• améliorer le parcours de santé en matière d’infections sexuellement transmissibles (IST), dont le VIH et les hépatites virales ;
• améliorer la santé reproductive ;
• répondre aux besoins spécifiques des populations les plus vulnérables ;
• promouvoir la recherche, les connaissances et l’innovation en santé sexuelle ;
• prendre en compte les spécificités de l’outre-mer.